Des jardins et des lieux publics avec des arbres n’affectant pas la santé de l’homme ...

Le charme
(latin: Carpinus, anglais: Hornbeam).

Classification.
Règne: Plantae
Sous-règne: Tracheobionta
Division: Magnoliophyta
Classe: Magnoliopsida
Sous-classe: Hamamelidae
Ordre: Fagales
Famille: Betulaceae
Genre: Carpinus

Il existe quelques dizaines d’espèces de charmes. Le charme commun est un arbre monoïque à feuillage caduc qu’il ne faut pas planter outre mesure car nocif à la santé de tous: les allergiques et ceux qui ne le sont pas encore.
(En 2009, en Wallonie, parmi les actions environnementales nocives, il est prévu une distribution gratuite de 5000 plants. Rien ne vous oblige à participer à cette action négative: à vous de juger si votre santé et celle des autres comptent pour vous.
En 2015, le pouvoir remet le couvert.)

Pendant la période hivernale, le charme n’a aucun effet bénéfique sur l’environnement: il est incapable d’utiliser de l’énergie solaire puisqu’il est sans feuilles actives!
(En agglomération, les voitures n’arrêtent pas de circuler l’hiver: un certain nombre d’arbres et d’arbustes toujours verts y sont d’évidence plus utiles.)

Le charme commun est inadapté au climat belge au nord du sillon Sambre-Meuse qui est en zone de rusticité 8A alors que l’arbre réclame les zones plus froides de 4 à 7 maximum. Cet arbre est planté de façon anarchique en Europe hors de ses zones de rusticité. Un arbre planté hors de son domaine climatique est atteint plus facilement par des insectes et champignons auxquels il ne résiste pas toujours bien.
N’oublions pas que les zones de rusticité d’un arbre indiquent sa tenue aux froids hivernaux (par exemple ici la zone 4) mais aussi la limite à l’absence de froid (par exemple zone 7). Bien que le nord de la Belgique soit dans la partie la plus froide de la zone 8 (souvent répertoriée zone 8A), le charme y est donc inadapté d’autant plus, que la légère variation climatique de ces décennies se traduit pour le moment par un réchauffement qui fait glisser les zones de rusticité.
Ne plantez donc pas de charme en zone 8A, il n’est d’évidence pas un arbre indigène.

Le charme commun peut atteindre 20 à 30 mètres de haut mais supporte bien la taille. Il vit seulement une bonne centaine d’années.
(Avant de laisser pousser un charme dans votre jardin, informez-vous du coût d’un élagage à cette hauteur)

Informez-vous auprès d’horticulteurs-chercheurs reconnus
(et pas seulement auprès de poètes-paysagistes).
Le charme est classé comme très nocif sur l’échelle de référence OPALSTM.
Ne participez pas à des plantations nocives près de chez vous (par exemple dans les espaces publics): un arbre de plus, mais nocif à la santé de tousb n’est pas un bienfait pour votre environnement!

Si vous avez un charme dans votre jardin, vous avez évidemment intérêt à le raser; remplacez le par un arbre ou arbuste toujours vert et moins nocif à la santé de tous.


Ne vous laissez pas endoctriner par les planteurs d’arbres nocifs,
soyez plus malin qu’eux!
En fin d’automne, préparez l’emplacement pour acceillir un arbre utile:
un arbre fruitier!


A la Sainte-Catherine,
plantez un arbre moins nocif et adapté à votre zone de rusticité,
pourquoi pas un Houx femelle ou un petit pommier productif?


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